New York pour pas cher.
Il faut avoir vu New York au moins une fois dans sa vie pour avoir l’impression d’avoir véritablement vécu sa vie. New York c’est:
Agir, pas penser, comme moyen de rester en équilibre dans la tourmente. C’est la ville des gens qui marchent vite en "textant".
Le sentiment que tout se passe et arrive là et que si on part, on va irrémédiablement loupé quelque chose d’important. Un sentiment, qui nous retient, qui nous empêche de partir.
Le côté excédé des gens lorsqu’on n’entre pas dans cette danse effrénée avec souplesse et harmonie. Comme quand on embarque dans un carrousel. Il faut prendre son élan sinon on risque de basculer.
De belles personnes, chics, grandes, élégantes et de bons goûts. Les new-yorkais doivent être les plus belles personnes des USA. Peut-être un phénomène de la sélection naturelle.
C'est la ville des gens qui font tous un petit show personnel, comme s’ils étaient dans un reality-show continu. Il semble acter dans le film de leur vie.
La ville des 100 000 chiens, sans crotte, nulle part!
La ville des grattes-ciels qui grattes réellement le ciel. La ville des extrêmes, des lumières partout, du bruit tant et tant que ça devient presque une poésie. Une ville extrêmement photogénique. Une ville du vivre et laisser vivre. Une ville futuriste d’Amérique.
Une ville multiculturelle comme Montréal. La diversité semble s’épanouir sans réelle tension.
La ville de Spider Man, les Yankees, Betty Boop, John Lennon, Le décors des supers héros. La ville du diable en personne, CNN, Bill Gates, Donald Trump, le cœur du néolibéralisme. Là où l’être humain produit, travaille, se dépense, devient moitié machine moitié humain. C'est la ville des hommes de Wall Street, tous uniformes dans leur veston cravate.
Une mer de têtes qui bougent en cadence, taxis , globules jaunes de la ville. Symphonie de klaxons et de cellulaire et odeur de noix grillées et de Bretzels.
Lumière, lumière, vitesse, opulence, iPhone...
Ce monde, tout prêt de nous, est accessible sur un budget réduit. Voici le truc:
Transport
Côté transport, trois options s’offrent. Le train avec un départ par jour. Plutôt cher mais si cool (environ 90$ US pour un aller simple). Le covoiturage avec les offres sur le site Amigo Express pour 60$ CA par personnes et la possibilité de faire des belles rencontres mais parfois aussi de moins belles. Un risque à prendre pour huit heures de trajet. Et il y a toujours la possibilité de Greyhound (autour de 65$ US par personne). Une valeur sûre. Dans la plupart des cas, le débarquement se fait au centre de Manhattan sans tracas inutiles. Notez que les passagers voyageant aux États-Unis ont besoin de deux pièces d’identité, dont une avec photo. De plus, les personnes qui ne résident pas aux États-Unis doivent démontrer qu’elles ont les moyens de rentrer dans leur pays.
Logement
Coté logement, New York ce n’est pas de la tarte pour un routard. Il y a plusieurs hôtels mais les prix sont souvent indécents. Autre option les auberges de jeunesse mais toujours pleines et on ne peut réserver d’avance. Premier arrivé premier servi. Ça vaut tout de même la peine de tenter le coup. Sinon quelques adresses dans le Chinatown pour moins de 100$ US trouver sur Trivago mais il faut accepter de dormir dans une chambre minable, grosse comme un garde-robe. Central et pittoresque. Le mieux est encore AirBNB et le couchsurfing. Nous avons trouver des adresses de Airbnb dans des secteur un peu plus éloigné comme Brooklyn mais c’est si simple de se déplacer en métro que ça vaut vraiment la peine. Pour 80$ US la nuit, pour deux personnes confort garanti.
Se déplacer dans la ville.
La combinaison pieds - métro est de la loin la meilleur option, saupoudré ici et là d’une course en taxi jaune juste pour ce la jouer à la new-yorkaise et reposer ses pieds endoloris. Si vous voulez pousser l’audace jusqu'à mettre des talons vertigineux pour imiter la fashionista new-yorkaise type, n’oubliez pas de le faire à petites doses (genre pour aller aux ''music-halls'') et de vous amener des pansements. Cette idée aura l’avantage du camouflage mais l’inconvénient de vous retrouver à dépenser une fortune en taxi.
Manger
Côté resto, étrangement nous arrivions à nous en tirer pour moins de 40$US à deux incluant le pourboire. Superbe découverte, les incroyables pizzerias. C’est vraiment un must. Rien à voir avec ceux de Montréal. Elles sont partout et on se trompe rarement. Sinon, nous nous nourrissions de bouffe de rue (stand à hot-dog et bretzels) et de jus tonique ou de trucs achetés dans les comptoirs-resto qui pullulent et offre de très bonnes options.
Visites
Côté visite, c’est simple, une seule directive, perdez-vous dans Manhattan. Marchez marchez et observez. Rien n’est banal, rien n’est ennuyant dans cette ville. Sillonnez, les rues les quartiers du matin au soir en visant un ou deux attraits spécifiques par jours. Le musée Guggenheim par exemple. Perdez-vous après dans Central Park ou dans le Upper East Side et le tour est jouer. Commencez votre séjour par le traditionnel tour de ville pour avoir une vue d’ensemble et repérer les endroits que vous ne voulez absolument pas loupés.
Point de vue de Brooklyn
Mon top 15 à New York
Se perdre dans la masse de touristes à Time Square
Le magasinage, les fripes et les Cup Cakes du Greenwich Village
Le High Line
Harlem, un dimanche matin
West Village et son bouillonnement littéraire
Brooklyn Bridge et la promenade de Brooklyn face à Manhattan, Un point de vue spectaculaire de la ville le soir.
Chinatown et Llittle Italy
Le New York Public library et le top de l'Empire State Building
Errer dans Central Park de long en large, le jour. Se promener en canot sur le lac.
Visiter Wall Street et le Ground Zero et se commémorer la tragédie du siècle.
Prendre le train de long Island et débarquer au hasard
Le marché de Chelsea
L’ American Museum of Natural History
Prendre un verre au top de la Trump Tower
Le sympathique punk anarchiste East village
Avant de vous y rendre, rien de mieux que de vous taper ces quatre sitcoms pour vraiment capter l’esprit de la ville.
Sex in the city
Friends
How I met your mother
Seinfeld
Sans oublier la filmographie de Woody Allen comme :
Annie Hall
Manhattan
Hanna et ses soeurs
Ce que New York possède dont Montréal devrait s’inspirer
Le souci de préserver le patrimoine bâti et une façon originale de penser l’urbanisme. Le High Line en est le meilleur exemple.
la fluidité dans les transports en commun.
Moins de règles et d’interdictions ce qui laisse une plus grande place à la liberté d’être, à une tolérance, au laisser vivre en général.
Un sentiment de ville ensoleillée avec une fierté et une bonne humeur palpable à tous les coins de rues. Moins de mélancolie et de questionnement existentiel. Plus d’action.
Le sentiment d’être fabuleux et de l’assumer.
Le innombrables concessionnaires de jus frais santé.
De la pizza comme nulle part ailleurs.
La présence du Whole-Market (comme dans plusieurs grande ville américaine).
Ce que Montréal possède dont New York devrait s’inspirer:
La culture du vélo et des pistes cyclables
le “easygoing”, le “chill-out” et le temps de vivre
la conscience environnementale
la connaissance et reconnaissance du monde extérieur.
La capacité de vivre comme artiste et de tout de même avoir un logement sur l'île. Cela est toutefois de moins en moins vrai.
Des librairies. On lit encore des livres à Montréal.
Un peu d’introspection et de profondeurs.
