Nomades-X

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Carnet de voyage: New York

Mise en garde. Certains nous considérerons probablement comme des irresponsables, des mal organisés, des insouciants ou même d’amateurs. Quoi qu’il en soit, j’assume nos façons de faire, nos choix, notre méthode qui nous donne une liberté d’agir, une ouverture face au destin, l’opportunité de provoquer des moments magiques et mémorables qui ne visent qu’un seul et unique but: être libre et heureux.

Ce carnet de voyage fait suite au texte de la semaine dernière ‘’New York pour pas cher’’.

Une fois la décision prise de partir pour New York, comment s’y rend-t-on? Avion, autobus, train, co-voiturage, téléportation? Notre choix s’arrête sur le co-voiturage. On fouille les petites-annonces ainsi que le site amigoexpress . C’est dans un esprit ouvert mais tout de même prudent qu’on choisit notre transport. $60,00 par personne et nous seront 5 au total.  Notre hôte (chauffeur) avec sa bagnole un peu dégingandée est camerounais. Deux autres passagères se joignent à nous et sont originaires du Nigéria. Qui aurait cru que nous ferions une incursion en afrique noire pour se rendre à New York!

En route avec nos compagnons de voyage

On jase, on a du plaisir et l’ambiance est cordiale.

La douane américaine

Simple formalité pour nous, blancs-becs, mais plus complexe pour nos trois comparses. Ça questionne, ça argumente, ça raconte en détails, ça re-questionne, chacun leur tour. L’agent de douane part, revient, re-questionne, repart… Nous, on attend, on observe, on s'interroge. Va-t-on devoir se trouver un autre transport? Notre camerounais est confiant. Ce n’est pas sa première fois. Il connaît la chanson. Une heure plus tard, tout est en règle et on reprend la route.

En queue de poisson

On jase, on a du plaisir et l’ambiance est cordiale. Ou presque...

On apprend que les deux filles reviennent du Nigéria il y a à peine un mois. Elles ont vécu le drame des filles de Boko Haram de près et en sont bouleversées. Notre conducteur assez ‘’easy-going’’ jusqu’à maintenant laisse apparaître un côté conspirationniste que nous n’aurions pu imaginer. La tension monte. Une joute à deux contre un. Nous sommes plongés en plein univers des ‘’fake news’’ d’un côté et l’émotion à fleur de peau de l’autre. La colère et l’animosité va s'accroître jusqu’à notre destination finale. On observe la scène en silence en espérant ne pas être pris à partie. Enfin arrivé, chacun s’éloigne avec un goût d’amertume au fond de la gorge mais sain et sauf.

Festival de la jeunesse  

Nous n’avons rien réservé d’avance. C’est comme ça. C’est comme ça qu’on fait. C’est comme ça qu’on aime faire. C’est comme ça qu’on s’est fait prendre de court par le Festival de la jeunesse. Tous les hôtels sont pleins.

Nous passerons le reste de la journée à faire le tour de la ville, d’hôtel en hôtel, d’auberge de jeunesse en auberge de jeunesse jusqu’à tard dans la nuit. La seule place disponible que nous avons trouvé valait $435,00 US la nuit. Nous abandonnons les recherches et prenons la direction de Penn Station (la station de train).On regarde les horaires des trains et on choisit une destination pour quiconque nous poserait des questions. On s’installe donc dans la salle d’attente afin de pouvoir dormir un peu. Je m’installe sur un banc avec Caroline couchée par terre à mes pieds.

Time Square au petit matin

La lumière et le bruit ne me permettront pas de m’assoupir. Vers approximativement 5h30 du matin, une préposée de la station vient vérifier les billets de train de ces voyageurs à moitié endormis. Oups! Pas de billets pour nous. Direction la sortie avec tout notre attirail. Je suis épuisé mais je trouve tout de même assez d’énergie pour sortir l’appareil photo et faire quelques clichés d’un Time Square complètement désert avant de prendre une décision pour la suite à donner à notre périple.

Central Park

Trop tôt pour aller déjeuner, trop fatigué pour entreprendre nos recherches d’endroits où se loger, nous prenons la direction de Central Park.

Un arbre, du gazon frais et personne aux environs. Voilà qui fera l’affaire.

Le réveil se fera tout en douceur par l’apparition du soleil qui vient réchauffer nos visages à travers les branches de cette arbre qui aura été notre compagnon d’infortune. En ouvrant les yeux, nous apercevons au loin des ‘’joggeurs’’ qui profitent de ce magnifique dimanche matin pour garder la forme dans cette ville où la performance est un moyen de survi.

Trivago

Un Starbuck, un café, une toilette et une connexion Internet est ce qu’il nous faut pour se réorganiser. C’est le temps d’utiliser un peu de technologie pour régler notre problème. Nous faisons donc un petite recherche sur Trivago (outil de recherche d’hôtel et/ou d’avion). Rapidement, nous trouvons une chambre de libre à prix raisonnable ($72,00 US) dans le Chinatown. C’est pas trop loin et on s’y rend.

C’est au 3ième étage et c’est à peine plus grand qu’un garde-robe. En fait, c’est assez minable mais nous aurons un toit pour la nuit.

Le lendemain, nous prenons la décision de reprendre la chambre pour une autre nuit. À la réception de l’hôtel ils acceptent de nous relouer la chambre mais au prix de $142,00US. On argumente mais ils sont inflexibles. Ok, pas de niaisage. Recherche sur Trivago directement. Surprise, notre chambre est toujours disponible au même prix. Nous réservons directement sur Trivago et nous retournons à la réception de l’hôtel. Nous présentons notre numéro de confirmation de réservation au commis. Dommage mon grand mais tu dois nous fournir cette chambre à moins cher et tu devras en plus payer une commission à Trivago. Nous sommes assez fier de nous en le regardant remplir les papiers avec un mécontentement visible.

AirBNB

En tant que vieux ‘’backpacker’, il était temps de se mettre au goût du jour. Le réseau AirBNB est ce qu’il nous fallait. Belle chambre privée dans Washington Height facilement accessible par métro et pas très loin du centre de Manhattan pour seulement $42,00US la nuit. Pendant qu’à Montréal le réseau hôtelier est mécontent des pertes occasionnées par la compétition d’AirBNB, à New York ce réseau serait nécessaire pour répondre à la demande des besoins grandissants en espaces locatifs touristiques.

Nous finirons notre séjour dans la Grosse Pomme en plein quartier dominicain très animé et accueillant.

Conclusion, pour vivre des expériences mémorables et enrichissantes, il ne faut pas avoir peur de se jeter à l’eau et de nager à contre-courant. Il en sortira assurément quelque chose qui fera partie de vous pour toujours.

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